Laylat alquadr ou la nuit du destin.
Une nuit, pas comme les autres, sacrée mieux que mille mois. Le prophète (sala lahou 'alayhi wa salam) dit: «Toutes les fautes passées sont pardonnées à celui qui passe la nuit du Destin en veillée pieuse avec foi et espoir de récompense» (Moslim). C’est la nuit de la révélation coranique. Elle est dans les dix derniers jours du ramadan, Le prophète (sala lahou 'alayhi wa salam) dit: «Cherchez la nuit du Destin parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de Ramadan» (Boukhari). [c'est à dire la nuit dont le lendemain correspond au 21, 23, 25, 27 ou 29 de Ramadan]
Mais une croyance répondue fixe « Laylat alqadr » au 27éme nuit du Ramadan. C’est pourquoi, tous les marocains célèbrent aujourd’hui cette nuit, prières et lecture du coran.
En plus de la pratique religieuse, les femmes expriment leur joie, en mettant du henné et du khôl. Les petits enfants attendent impatiemment cette nuit, surtout que la majorité des petits y jeûnent pendant le jour. Les grands leurs préparent un « ftour » spécial. La nuit, on voit les petites filles et les petits garçons bien habillés traditionnellement, avec « La Takchita » et « Le Jabador ». Ils accompagnent leurs parents à la mosquée. Et d’autres, sortir exposer, avec une énorme joie, leurs beaux vêtements.
Une image qui me revient -chaque nuit du destin- à l’esprit, c’est les plats du couscous qu’apportaient les gens aux mosquées, des dizaines de plats, et tout le monde en manger, mais c’est devenu rare, personnellement j’en vois plus auprès de chez nous, c’est dommage !
Maison parfumée de « bkhour », une atmosphère religieuse, des enfants hyper heureux, des coups de téléphones pour souhaiter « layla moubaraka », des prières, et la lecture du coran partout, c’est ainsi qu’on célèbre cette nuit. Au cours de laquelle le prophète (sala lahou 'alayhi wa salam) a recommandé de répéter cette invocation: «Ô mon Dieu! Tu est indulgent, Tu aimes le pardon: fais-moi grâce! [Allahoumma innaka 'afouwwoune touhibboul 'afouwa fa'fou 'anni] ».